Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°37). Jean Giono : « Que ma joie demeure »

Publié le par Eric Bertrand

Comment retrouver le contact avec le monde sauvage et la biodiversité ? Comment s’émerveiller devant le spectacle de la nature et cultiver la joie du regard et de l’engagement ? Ce roman montre avec poésie et lyrisme la manière dont l’homme peut essayer de capter les messages que lui envoie son environnement et de percevoir « les profondeurs magiques de la maison du monde. »

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°37). Jean Giono : « Que ma joie demeure »

Voir les commentaires

Participation au salon du Livre de L'Houmeau

Publié le par Eric Bertrand

Salon du Livre de l'Houmeau, demain dimanche 19 février. Je vous y attends dans la compagnie d'écrivains et d'illustrateurs divers. C'est entre 10 et 18 h 00. L'occasion de parler de littérature et de vie...

Participation au salon du Livre de L'Houmeau
Participation au salon du Livre de L'Houmeau

Voir les commentaires

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°36). Franz Kafka : « La Colonie pénitentiaire »

Publié le par Eric Bertrand

Kafka est l’écrivain du cauchemar. Il excelle à inventer ou à décrire des situations qui donnent le frisson, d’autant qu’elles font hélas écho à notre modernité. Moins connu que « la métamorphose » ou « le Procès », il y a cette nouvelle hallucinante dans laquelle il examine par métaphore le processus de répression de masse par un pouvoir fort.

Comment justifier la programmation du crime et de la barbarie ? Dans « la Colonie pénitentiaire », c’est « un officier » qui explique au narrateur le fonctionnement d’une machine destinée à « corriger la faute » commise par tout condamné… Le malheureux qui enfreint les règles de l’État, qui s’oppose à la ligne du Parti, qui ose dire non et s’indigner devient la victime désignée de cet engin redoutable, la herse, dont le mécanisme permet d’inscrire en quelques heures dans la chair de la victime la marque de son « crime »…

 

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°36). Franz Kafka : « La Colonie pénitentiaire »

Voir les commentaires

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°35). Stephan Zweig : « Amok »

Publié le par Eric Bertrand

En ce jour particulier de St Valentin, le succès rencontré par « le Joueur d’échecs » et par Zweig m’amène à évoquer un deuxième aspect de son œuvre à travers la nouvelle intitulée « Amok ».

Qu’est-ce que « l’amok » et quel effet dévastateur produit-il sur les organismes ? L’amok est une passion ravageuse qui s’empare du personnage principal comme une mauvaise maladie et qui fait de lui un meurtrier. Mais cette passion complexe et trouble se retrouve dans d’autres nouvelles où elle est à la fois délicieuse et dérangeante. Elle creuse aussi bien la chair des hommes que celle des femmes, elle les déséquilibre et les fait basculer vers un autre pôle d’eux-mêmes, sidérant et magnétique.

L’écrivain autrichien, chirurgien de l’âme humaine, admirateur de Freud et des forces de l’inconscient n’a cessé de puiser dans cette matière vivante qui sourd sous le vernis des principes et de la morale imposée par l’éducation et les normes sociales : comme il l’écrit dans « Amok », de sa plume scalpel il examine « les caveaux, les cavernes profondes et les cloaques du cœur où s’agitent les bêtes dangereuses et véritables de la passion. »  

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°35). Stephan Zweig : « Amok »

Voir les commentaires

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°34). Stephan Zweig : « Le Joueur d’échecs »

Publié le par Eric Bertrand

Quelle partie l’intelligence, la finesse, la mémoire peuvent-elles bien jouer contre la force brutale et aveugle d’un rouleau compresseur ? Cette question est à la base de la nouvelle de Zweig qui oppose sur un paquebot deux joueurs d’échecs usant chacun d’une « stratégie » bien particulière. L’un d’eux est le champion du monde russe, Czentovic, et l’autre un ancien détenu de la Gestapo qui a un jour, pendant sa captivité, pu dérober dans la poche d’un officier SS un manuel d’échecs dont il a, pour occuper son esprit, appris par cœur toutes les parties.

            Sur ce paquebot qui « roule sur les gouffres amers » se joue par métaphore, sous les yeux des autres passagers de cette « branloire perenne » une autre bataille qui prend en ce moment une étrange résonance…

« En lisant, en écrivant »… (Dosette de lecture n°34). Stephan Zweig : « Le Joueur d’échecs »

Voir les commentaires