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Apocalypse : 2009 ou 2012 ?

Publié le par Eric Bertrand

                   Après relecture de la version publique de « l’Organisme », très peu de coquilles sont à noter. Mais il y en a une grosse toutefois... C’est à la fin, à un moment crucial, celui qui clôt le récit et qui crée l’effet de circularité...

                   Dans le prologue, le journal de Zoé se refermait le 20 mai 2012, et le dernier chapitre fait le lien avec le journal. Or, à cet endroit précis, le texte indique le 20 mai 2009... Pourquoi cette bévue ? Mea culpa. Défaut de relecture !

                   Dans mes ultimes modifications, j’avais en effet préféré situer l’action en 2012 et non en 2009, et ceci du fait de la perspective apocalyptique du dénouement !... Pas d’interprétation abusive donc de ce dénouement ! Le changement de date n’a pas de signification énigmatique. Il se réduit à une erreur !

 

friedrich

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Bousiers et boursiers !

Publié le par Eric Bertrand

                   J’ai reçu un mail d’un ami qui taquine la plume puisqu’il est aussi journaliste et je ne résiste pas à la tentation de publier une partie de ses propos qui en disent long en peu de mots. N’est-ce pas le propre de l’humour ?

                    « A ton avis quel est le voyage le plus risqué ? Peut-être bien dans un collège, antre moderne de tous les diables, où selon toi vivent des bousiers (à défaut de boursiers qui sont de plus en plus rares et de moins en moins méritants). Ces bousiers, d'après mon ami que j'appelle affectueusement le Petit Robert, sont des scarabées coprophages (pouah !) qui vivent dans les excréments de mammifères qu'ils roulent en boulettes !

Rassure-moi, la race des enseignants fait bien partie des mammifères ? Il est vrai que les bousiers les mettent souvent en boule ! »

 

Illustrations [1600x1200]

 

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Le clin d’œil de Souchon

Publié le par Eric Bertrand

 http://www.youtube.com/watch?v=dArB8G_Y1kM&feature=fvst

D'abord, cliquez !                    

 

Il y a des airs légers qui accompagnent les moments forts de l’existence… Et quand il s’agit d’un air de Souchon, il prend une dimension symbolique ! Le lecteur de ce blog le sait bien, Souchon fait partie de mes artistes favoris et je lui ai consacré un certain nombre d’articles.

                     Le moment où le livreur a sonné à ma porte pour me donner mes livres a correspondu au moment où, sur le 13 heures de France 2, Souchon parlait de son nouvel album et à cette occasion il chantait l’un de ses tubes : « Rien ne vaut la vie ».

                     Le bilan assez noir du monde éducatif et de l’adolescence que dresse « l’Organisme » incline par moments le lecteur à penser que « la vie ne vaut rien ». Mais il y a, en contrepoint, un message optimiste qui incline aussi à penser que « Rien ne vaut la vie » ! Au lecteur de le découvrir !

 

chez Martine (10)

 

 

 

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Les Fausses Confidences à la Coursive (2/2)

Publié le par Eric Bertrand

                     La mise en scène, servie par d’impeccables acteurs (parfaite maîtrise de la voix et du corps pour Pierre Arditi) accentue encore l’impression d’étreinte. Le jour se lève, les oiseaux chantent derrière les tentures (et tirent les ficelles ?) Dubois entre en scène, il a des airs de matamore et lance des formules guerrières. Dubois est plus qu’un personnage, c’est l’incarnation du dramaturge, conscient de tirer le filet de l’intrigue comme l’autre tire la tenture, fait tourner un paravent ou fait baisser la lumière.

                     Entre les actes, la musique de Vivaldi précipite l’action. Araminte ne sait plus ce qui lui arrive. Elle s’affole, se tord les mains, comprend qu’elle tombe dans le piège d’un sentiment qui la torture. Le jeu d’Anouk Grinbert, tout en retenue et en frissons, convient parfaitement à rendre la tension de l’atmosphère. Dubois fait ce qu’il veut de « sa créature ».

                     A la fin de la pièce, la nuit est tombée, un grand escalier monte vers le haut des appartements d’une Araminte impatiente, saturée de désirs et qui prie Dorante « allons, finissons ! » Lueur de chandeliers, visage de femme déçue au bas de l’escalier, jusqu’au dernier moment. La scène ressemble à un tableau. Les acteurs savent se tenir sur la scène. Travail du maintien des écoles de comédiens… Dubois allume un réverbère, retire ses gants, défait le bandeau de ses cheveux. Satisfait. Le marionnettiste a assuré un grand spectacle. Le rideau qui se ferme à présent est un verrou, comme celui de Fragonard…

 

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Les Fausses Confidences à la Coursive (1/2)

Publié le par Eric Bertrand

                 « Les Fausses Confidences » sur la scène de La Rochelle… Belle soirée de printemps sur le port et belle soirée dans le décor majestueux et baroque imaginé par Didier Besace. Profondeur du plateau sur lequel une succession de panneaux tournants figurent la diversité d’une grande demeure aristocratique, lieu unique qui est aussi l’enjeu d’une révolution à venir. On est en plein dix-huitième siècle…

                  Pris dans la toile de cette propriété, les personnages de Marivaux sont dans l’étreinte… Mais non à la façon de ceux d’un Fragonard ou d’un Boucher. Les « égarements du corps et de l’esprit » se jouent d’abord sur les planches, sous la magistrale et cruelle direction d’un meneur de jeu à peine dissimulé… Car ce qui compte avant tout pour l’auteur, ce n’est pas le baiser (cela finira bien par arriver, de toute façon !), c’est la lente germination du désir et de l’excitation…

                   Le meneur de jeu, laborantin du cœur humain, c’est Dubois… Dubois qui avertit son ancien maître Dorande que, malgré la différence des classes sociales, il fera en sorte de l’unir à sa nouvelle maîtresse, la noble Araminte, veuve et malheureuse.

                   Tout semble pourtant s’opposer à ses desseins : les langueurs de la jeune femme, sa résistance, son sens de l’honneur et des conventions, la garde rapprochée de sa mère, le comte qui cherche à l’épouser… et pourtant, Dubois parvient à ses fins dans le temps d’une seule journée.

 

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