La scène déterminante se joue en
cours de chimie. Il me fallait identifier la prof sous des traits spécifiques : j’ai choisi la panthère. Et le nom de Bagherra... L’idée est de
mettre en scène une prof qui différe légèrement des autres dans la mesure où elle fascine l’élève. Les autres sont vus davantage sous l’angle de la
moquerie et de la caricature.
Le cours dans lequel va s’opérer le drame doit apporter quelque chose de différent. Bagherra propose une expérience et elle sait entourer cette expérience d’une atmosphère de « magie noire » : cela tient à la fois à son sens de la mise en scène mais aussi à « l’élégance » générale qui la caractérise, tant au
niveau de l’habillement que des manières et des propos.
Du point de vue de l’accompagnement, voici le
bilan des dernières propositions.
- Proposition du collègue de maths : réalisation de planètes en mathématiques pour
figurer l’univers interstellaire du Petit Prince.
- Suggestion du metteur en scène : dans la logique du Petit Prince, volonté de décaler
l’univers connu. Elle envisage un travail sur la déformation des voix, l’utilisation de hauts-parleurs, de supports vidéos, de micros, autant d’éléments sonores qui pourraient aussi intégrer
les élèves récalcitrants et les faire travailler autrement (proposition à transmettre au collègue de technologie).
- Proposition du collègue d’EPS : réalisation de fresques à partir de la symbolisation
du texte et de mesures musicales. Il lui faut un support sonore.
- Proposition du collègue de musique : il envisage de travailler sur une
base informatique et des motifs allant dans le sens d’une modernisation de l’œuvre de Saint-Exupéry.
Nouvelle réunion d’une partie de l’équipe mardi dernier qui
nous a permis de continuer à nous interroger sur le projet et la forme à lui donner. Une nouvelle réunion est prévue le 15 octobre prochain à partir de
12h30 de façon à réunir l’ensemble de l’équipe.
Où en sommes-nous à
l’heure actuelle ?
La comédienne metteur en
scène dispose cette année d’un volant horaire plus réduit. Il a été établi qu’elle interviendrait sur un total de 25 heures. La première rencontre
avec les élèves de la classe est fixée mardi 22 septembre prochain entre 15h30 et 17h30.
Je donnerai demain les
idées qui continuent de jaillir dans les esprits autour de ce projet qui reste à construire.
Petite parenthèse dans ce cheminement à travers la genèse du manuscrit à venir pour
signaler la publication d’un premier article dans « les Cahiers pédagogiques ». Le lecteur se souvioent peut-être que j’avais été contacté
au sujet de Simenon et La Rochelle.
Il s’agit du numéro 475 de la revue (visible sur le lien suivant) et je viens de signer et de renvoyer le contrat définitif.
L’un des
divertissements favoris des élèves est de distribuer des surnoms à leurs professeurs. Dans ce roman qui met en scène l’animalité de chacun, il était important d’isoler certains d’entre eux
pour les montrer à l’ouvrage.
Après celui que j’ai baptisé « Queue de Cheval » à cause de son catogan, j’ai imaginé « Goupil », à cause de ses airs finauds et sa capacité à tromper son monde. Même si je m’inspire de
choses vues depuis mes « années collège » (d’abord en qualité d’élève...), même si d’aucuns pourraient se reconnaître au détour d’une salle de classe, il va de soi qu’aucun de ces
professeurs ne s’inspire de collègues, ce que je prendrai le soin de rappeler en ouverture du livre.
Littérature, écriture et voyage. Comment la lecture et le voyage nourrissent-ils la pensée et suscitent-ils, en même temps que le plaisir, la curiosité, l'écriture ?
Lien vers l'ensemble de mes livres :
http://ericbertrand-auteur.net/