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livres

Le Voyageur de la Toussaint (3/7) : la trame du roman

Publié le par Eric Bertrand



            De quoi est-il question dans ce roman ? Allons à l’essentiel, il est toujours difficile et réducteur de résumer un roman policier (d’ailleurs, la notion même de « roman policier » me paraît fort hasardeuse)

            Un soir de Toussaint, Gilles Mauvoisin, jeune homme de 18 ans, entre dans le port de La Rochelle. Il arrive de Norvège où ses parents sont morts tragiquement. La nouvelle qu’il est héritier de la fortune de son oncle Mauvoisin vient bouleverser sa vie.

            Cet événement génère deux objectifs que le héros va poursuivre :


- S’affirmer dans le microcosme de La Rochelle, contre la pression des autres (notamment par rapport à ses relations avec sa tante Colette et avec la cellule des notables). La Rochelle des années 1940 est présentée comme une petite ville de province enclavée et controlée par un petit cercle impénétrable de notables ripoux.

- Commencer une relation avec la jeune Alice et mener son enquête à propos des dossiers cachés que les autres veulent étouffer.

          Des obstacles s’opposent à l’accomplissement de ces objectifs : complot des notables, déception du mariage de Gilles avec Alice (maraige déplacé à Esnandes).

          Les soupçons qui pèsent sur le docteur Sauvaget (amant de Colette) relancent l’action. Aurait-il empoisonné sa femme ? Et, plus largement, Colette et Sauvaget seraient-ils impliqués dans l’empoisonnement de l’oncle ?

          Colette est en danger et la découverte des dossiers la sauve. Gilles met tout en œuvre pour aider celle pour laquelle il ressent un sentiment trouble. Les notables de La Rochelle, comme on pouvait le soupçonner, sont mouillés dans des affaires troubles, et le coupable n’est pas celui qu’on croit…


 

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Noter le dernier album de Julien Clerc (2/2)

Publié le par Eric Bertrand


Old harbour near the croft house...

-FRERE ELLE... : M:8 T:7 R: on est, dans ce texte particulièrement, comme souvent dans les chansons de julien, du côté de l’étrange. Tout ne peut s’expliquer, et le texte s’impose à la conscience par fragments. La voix est retenue et convient à l’intimité de ce moment musical.

-SOUVENEZ-VOUS : M:9 T:9 R: j’ai en mémoire la chanson que Souchon a consacrée à Sagan. Ce thème me plaît bien et l’ambiance qui se dégage correspond bien à ce à quoi j’associe le « Bonjour tristesse ». En plus, un climat d’insouciance que j’apprécie, cette volonté qui prend parfois de tout laisser tomber et de glisser en Ford Mustang ou en Jaguar Type E sur le vernis de la vie facile.

-FORCEMENT: M.5 T: 1 R: texte particulièrement pauvre sur un thème qui aurait pu susciter d’autres mots. Et puis la voix en intro m’insupporte !

-LA RUE BLANCHE : M:7 T:6 R: chanson agréable à écouter.

 -DERANGER LES PIERRES :M:10 T:10 R: grand moment de l’album, la chanson accède à un degré élevé, poésie, profondeur, et le double vecteur de la voix et de la musique pour assurer l’élévation !

-DORMEZ : M:9 T: 8 R: texte intéressant qui associe les mots de l’émotion aux mots de la berceuse. La nature palpite autour de ce cœur inquiet, qui reçoit et écrit et qui, en même temps, se souvient des mots simples et apaisants des berceuses.

-TOBOGGAN : M:8 T:7. Chanson plaisante, sans plus.

-LE JUGE ET LA BLONDE : M:9 T: 8 R. Bon effet d’entrainement, le mécanisme de la chanson et du texte prennent. Bon effet conclusif pour ce disque.


Scène en contrepoint sur la plage : comment parler d'amour ?

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Noter le dernier album de Julien Clerc (1/2)

Publié le par Eric Bertrand

Croft House in the wild !

          Petite parenthèse dans le jeu des citations…

          Proposer une note pour évaluer les textes  (T) et les musiques (M) des chansons du dernier album de Julien Clerc, « Où s’en vont les avions ? » … On peut remettre en cause ce principe qui a été suggéré dans le forum consacré à Julien Clerc auquel je participe depuis la publication de Pour y voir Clerc. Je me suis cependant livré à l’exercice, en accompagnant la note d’un commentaire. Je propose de publier « les résultats » en deux étapes.

LA JUPE EN LAINE : M:2 T:0. R : Depuis le début je ne la supporte pas, texte vide !

-RESTONS AMANTS : M:10 - T:9. R : Pour moi, le début de l’album. Une réussite, notamment parce que j’y retrouve cette marque de lyrisme et d’exaltation si particulière à Julien.

- OÙ S'EN VONT..: M: 5 - T:5 - R: texte et musique un peu fades.

-SOUS SA GRANDE OMBRELLE: M:10 T:8 R: la musique est agréable, la voix bien en valeur et le texte plaisant.

-APPRENDRE A LIRE: M:9 T:9 R: beau texte tout en nuances et traits subjectifs. La musique accompagne très bien, dans ses volutes, cette méditation amoureuse.

-UNE PETITE FEE: M:10 T: 9: texte subtil, qui introduit du merveilleux dans le quotidien. Un côté shakespearien, si on va du côté de la forêt du « Songe d’une nuit d’été ». Et la musique facilite cet étourdissement de la fantaisie.

 


Les commères viennent rompre l'intimité !

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Inquiétude pour les livres !

Publié le par Eric Bertrand

Ecrire, publier, lire… Nobles actions qui semblent se débattre toujours davantage par les temps qui courent. Je me suis à l’occasion exprimé sur ce sujet à propos de séances de signatures ou autres rendez-vous manqués…

        Je rappelle la difficulté aujourd’hui en citant le discours de l’un de mes contacts qui est éditeur et dont la confidence donne à réfléchir à tous ceux que le livre intéresse…

Nous venons de sortir notre onzième livre et je n'ai pas un seul sou en caisse : plus une seule vente de livres depuis un mois plein : je réalise quelques ateliers d'écriture qui me permettent ... d'éponger les dettes de la maison qui porte mon nom (bien involontairement d'ailleurs : à l'origine les premiers militants, aujourd'hui tous égayés dans la nature du fait de la crise économique, les premiers militants ont trouvé que mes prénom et nom "'étaient vendeurs")...

 

Vendeurs : les petits éditeurs tirent tous la langue "grave"(comme écrivent les djeunes) car le groupe Lagardère, marchand d'armes, détient maintenant de 80 à 90 % du marché du Livre, c'est à dire toutes les principales maisons d'édition ayant pognon sur rue et TOUS LES DIFFUSEURS ET DISTRIBUTEURS : plus de place donc pour les petits éditeurs en librairies et bibliothèques, plus la moindre place, restent les quelques salons du livres, les éventuels comités d'entreprise, les cantines publiques de salariés et ... la vente directe sur site ... mais les résultats, sont, vous le notez, CATASTROPHIQUES ... mon épouse a un salaire correct ce qui nous permet de vivre tous les deux grâce à sa paye, c'est un choix que nous avons fait tous deux voici deux ans, quand j'ai créé ma maison d'édition (par militantisme), ce fut notre forme de résistance à la connerie mercantile de plus en plus tangible, mais je suis ACTUELLEMENT un (très) grand privilégié car LA MISERE EST A L'ORDRE DU JOUR ET L'EDITION INDEPENDANTE DE LIVRES (COMME DE PRESSE) EN PERIL SI ELLE NE PREND PAS LE TOURNANT DE L'INTERNET, avec des TIRAGES A LA DEMANDE ....

 

Highland stream near Tongue in Sutherland.

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“Au bord de l’eau”, à Wick

Publié le par Eric Bertrand

              Avant de commencer dès demain le reportage sur ce séjour passionnanteen Ecosse, je reviens sur un épisode concernant la promotion du Ceilidh dans ses terres originaires de Caithness. On sait que l’éditeur avait envoyé un paquet de livres dans cette perspective, voyons comment j’ai utilisé le stock…

 

              Sous la recommandation de Rena, je suis passé mercredi 17 juillet au restaurant “Au bord de l’eau” tenu depuis une dizaine d’années par un Français qui s’est installé au bord de la rivière Wick et qui propose des plats français. Daniel Chrétien m’a aussitôt demandé de lui dédicacer quatre exemplaires de l’ouvrage et il en a mis en exposition une dizaine d’autres accompagnés des documents de présentation écrits en anglais.

              Le reste du stock est confié à la bibliothèque de phare de Noss Head, je reviendrai sur ce lieu riche et fascinant au cours du reportage… J’ai aussi vendu un livre à l’une des responsables de la bibliothèque de Wick qui étudie le français et qui est enthousiaste à l’idée de travailler sur ce support. Voici, à chaud, son témoignage.

 

              “We have begun to work on your book..... I will attempt to translate 1 page at a time.  I will then read aloud in French to Sylvie also offering her my translation which she will correct.  It will an ongoing slow process.

              I wanted to say that I like how you have described The Old Man of Hoy as a dagger of red rock sharpened by the waters of the sea.  This dagger reminds me of the dagger used by Lady MacBeth to murder the King as it was red with blood, and also the bloodied daggers and swords used by the invading vikings.”


 

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