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livres

Lecture de Robinson Crusoé de Defoe : avant l’île (Robinson 2/6)

Publié le par Eric Bertrand

          Le jeune Robinson est attiré par la mer et l’aventure malgré les conseils de son père qui s’escrime à lui indiquer à quel point il peut mener une existence paisible en suivant la voie désignée.

          Après ses 18 ans, le jeune homme suit un ami en mer et malgré deux terribles tempêtes où il manque de périr il persiste dans son idée. Il est fait prisonnier par un pirate, puis s’enfuit avec une pirogue. A la dérive, il est recueilli par un vaisseau espagnol et le capitaine, du fait de son honnêteté et générosité favorise son insertion dans une plantation de coton.

          Le commerce prospère, et Robinson a moyen de réussir mais le démon du voyage et de l’aventure s’empare à nouveau de lui et, fort de sa connaissance du système de l’esclavage, il part pour l’Afrique afin d’acheter des esclaves. Et c’est là qu’il est victime d’un naufrage dont il est le seul rescapé (détails de la tempête p90).

          Commence alors la partie consacrée à l’aventure dans l’île…


Une baigneuse (4) : sur le ponton, il n'y a pas que l'Américaine !
envoyé par Sheumas1

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Robinson Crusoé : la version Defoe (Robinson 1/6)

Publié le par Eric Bertrand

           J’avais évoqué cet ouvrage dans le récent article baptisé « sous le sapin »… J’en ai fini la lecture et propose au lecteur quelques réflexions… De quoi est-il question ? Tout le monde connaît l’histoire mais a tendance à confondre les différentes versions.

           Je propose cette réflexion en cinq autres parties : d’abord le résumé de la partie du roman de Defoe qui précède la « Robinsonnade », puis l’aventure dans l’île qui a généré le mythe de Robinson, puis l’évocation du retour de Robinson chez les siens, une analyse de la façon dont Defoe a « réinventé » l’histoire vrai du naufragé écossais Alexander Selkirk, avant que d’autres romanciers majeurs comme Michel Tournier ne s’en empare… et enfin la façon dont les élèves perçoivent cette approche du roman.

 


Le ponton (3) : scandaleuse AméricaineL'arrivée d'une Américaine délurée dans ce petit coin de Sicile, sur le ponton d'une plage privée à Torremuzza...
envoyé par Sheumas1

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Courir avec ou sans Jean Echenoz

Publié le par Eric Bertrand

              « Courir », c’est aussi le titre du dernier ouvrage de Jean Echenoz (consacré au coureur Zatopek que célébraient mes grands-parents et, après eux, ma mère). Les lecteurs de ce blog savent que je suis adepte de la course à pied et que ce sport m’apporte un certain nombre de bons moments et de réjouissances diverses, ce qui me donne précisément envie de lire Jean Echenoz (comme quoi, courir mène à tout, même à ce grand écrivain contemporain dont l’un des précédents ouvrages portait le beau titre de « Je pars »…)

               J’ai donc beaucoup couru pendant ces vacances… Dans les chemins, les sentiers, les petites routes de traverse où sommeille quelque grosse ferme mal éclairée… Un chien qui aboie, un mouton qui se détricotte dans l’obscurité, un âne qui piétine dans la boue, un abreuvoir qui sonne creux dans le creux du soir, un paysan qui sort sur le seuil de la porte et qui marmonne : « on essaie d’éliminer après la grosse bouffe ! »

                Mes raisons ne sont ni diététiques ni hygiéniques… Il se passe bien des choses, l’espace d’une foulée ! Pas forcément ce qu’on croit ! Mes collines du Dauphiné, en cette période glacée sont une hotte bien remplie. Elles sentent l’humus et la neige fondue, l’herbe et le bois mouillé, la lumière qui s’égoutte et le souvenir multiple.

               Dans le matin qui monte ou le soir qui descend, au milieu des maisons qui gouttent et qui scintillent, devant les pères Noël qui s’accrochent aux vitres ou aux ramures des sapins, les tablées d’escargots blonds, dindes dorées ou huitres gris perle, où s’active, Michel Ange à cordon bleu, quelque cuisinière blonde, je poursuis des ombres qui habitent cette éternité !

Seals at Staxigoe

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Hillerman, Robinson et réminiscences (Cadeaux sous le sapin (2/2))

Publié le par Eric Bertrand

            Parmi les chapitres que j’évoquais hier, relativement aux perspectives ouvertes par les cadeaux de Noël, j’en privilégierai trois :
 

-          Le chapitre « Pour y voir Clerc » à travers l’ouvrage consacré à Julien Clerc… Quand on tourne les pages, ce sont de vieilles photos, des premières télés, des pochettes d’album, autant d’images qui, à leur façon, jouent le rôle que je décris dans mon livre quand j’évoque l’effet auditif des chansons de Julien. Cette fois, la sensation n’est pas auditive, mais visuelle, ce sont notamment les pochettes plastifiées des disques que m’offraient, pour chaque Noël ou anniversaire, mes parents ou mes grands-parents. Alors j’entrainais le précieux césame vers le mange-disques et j’avalais les chansons et pas des "ptits pois lardons ! (astuce réservée aux initiés au répertoire de l'interprête de Roda Gil !… )

-          Le chapitre « américain », avec le roman de Tony Hillerman qui raconte une enquête en territoire navajo, et celui de Carter qui évoque l’éducation qu’un petit garçon reçoit de ses grands parents Cherokee.

-          Le chapitre « voyage » à travers le thème de Robinson Crusoé qui ne cesse de m’interroger (j’étudie en ce moment avec les 5°, « Vendredi ou la vie sauvage », après avoir étudié en seconde «les Limbes du Pacifique ») Fidèle lecteur de Claude Lévi-Strauss, Tournier réinterprête admirablement le mythe dans ces deux romans… De quelle façon Defoe raconte-t-il l’histoire réelle de cet Ecossais nommé Alexander Selkirk ? Ce sera l’occasion d’un prochain article dans ce blog !

                En attendant, nous sommes deux à lire cet ouvrage car deux « mains » m’ont offert le livre de Poche et je me suis fait un plaisir de l’offrir à mon frère qui est aussi le premier à m’avoir signalé l’intérêt des « Limbes du Pacifique » !

                Je le revois m’attendant à la table d’un café du centre ville de Nantes, il était plongé dans le roman qu’il relisait inlassablement et c’était précisément celui de Tournier !

Visiting Sinclair Girnigoe with Ian

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Cadeaux sous le sapin (1/2)

Publié le par Eric Bertrand

                     Les cadeaux que l’on reçoit sous le sapin ne sont pas seulement des marques d’affection, ils sont aussi le signe que les proches vous envoient de la façon dont ils vous reconnaissent.

                     Sous le sapin isérois, parmi d’autres perles, je relèverai pour le lecteur les pièces suivants : « Lettres à sa fille », de Calamity Jane, « Petit Arbre », de Carter, « Robinson Crusoé », de Daniel Defoe, « là ou dansent les morts » de Tony Hillerman, « Julien Clerc, une vie de tout », « les grandes légendes de France », interview de Claude Lévi Strauss… Autant d’ouvrages qui orientent la pensée vers des chapitres entiers de ce blog

                    Je propose demain d’approfondir le contenu de ces cadeaux qui font mouche !



Going to the north...

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