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civilisation sicilienne

Répétition du 6.02 (7/7)

Publié le par Eric Bertrand

              Avant une période de vacances, c’est le moment de proposer un bilan et des perspectives… Nous nous retrouverons donc la semaine de la rentrée avec, à l’affiche, deux répétitions rapprochées : celle du mardi avec l’ensemble de la troupe, et l’objectif sera alors de jouer l’acte deux selon le principe du filage, puis une répétition supplémentaire le mercredi afin d’occuper l’espace du Palais des Congrès.
              La surface scénique est tout à fait différente de celle du Moulin à Sons. Même si Françoise et Aurélie ne peuvent être présentes, il sera important de répéter dans ces lieux. Nous aurons une deuxième répétition au Palais le 28 mars.
              A la veille de ces vacances je réitère les ultimes recommandations concernant les textes comme toujours. C’est aussi pour les deux nouvelles comédiennes l’occasion de « rencontrer » leur personnage. De mon côté, je dois essayer de voir Arlette et Alain pour faire le point sur la collaboration entre comédiens et musiciens. Alain nous a fait découvrir par exemple le morceau de composition de Gilles qui avait déjà proposé une création très originale sur « Le Ceilidh ». Cette fois, c’est dans le style « strip-tease » et c’est très réussi. Ce morceau sera diffusé au moment où Gilda monte pour la première fois sur le ponton.
              Et dans l’intervalle, ce blog continue avec les dernières nouvelles et réflexions diverses qui ne manquent jamais de se formuler.
Cambiamento di scena !

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Répétition du 6.02 (6/7)

Publié le par Eric Bertrand

L’un des secrets de l’acteur, c’est la façon dont, dès la première scène, il impose son énergie, son discours, sa façon d’être. Tout n’est pas dans le texte qu’il faut à tout prix débiter (défaut des jeunes comédiens)… L’essentiel est au contraire dans la façon d’entrer en scène et d’installer son personnage.
              A la scène 5, c’est la première entrée de Salvatore. Depuis le début, il entre en trottinette, soucieux de son image, parade, se donne un coup de peigne (scène déjà vue en Sicile, je l’affirme, même si ce n’était pas une trottinette mais un vélo, du reste, on se souvient que la scène du Moulin est petite et ne favorise pas les coups de pédale !)
              Ronan passe très vite. Il a trop hâte de dire le texte. Liliane inaugure ce soir-là un nouveau caméscope numérique qui va nous permettre entre autres d’améliorer la qualité de nos reportages. Il permet aussi d’offrir un regard immédiat sur une scène. Effet radical de ce petit bout de film : Ronan constate lui-même : « ça va trop vite. Je dois ralentir !... » Et pour cause !
 
« (…) Tiziana : elle adresse un clin d’œil à Lauredana et provoque Ornella : Qu’est-ce que tu dirais, toi, si, par exemple, Salvatore se mettait à la reluquer celle-là ?
Lauredana : oui, parfaitement ! Elle s’exprime dans un registre parodique. Si Salvatore descendait jusqu’à la plage avec son caleçon blanc et son beau vélo, pour poser à l’horizon son bleu regard si romantique…
Tiziana : si Salvatore descendait de son vélo pour aller prendre un bain... Lui qui, soi disant, craint l’eau tiède ! (…) »
 
 
Non mi piace Salvatore !...
 

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Répétition du 6.02 (4/7)

Publié le par Eric Bertrand

Quelques détails sur la reprise des scènes de l’acte 1. Je ne vais pas reprendre les analyses que j’ai fournies à propos du texte et de son interprétation… On trouvera dans ce blog des indications précises sur chacune de ces scènes (et je vous invite, Marion et Aurélie à le faire afin de gagner du temps et réfléchir sur votre personnage : par ailleurs, la version narrative de l’ouvrage est très utile aussi pour mieux comprendre contexte et psychologie… et puis, sur la Sicile, il y a « Donna Mimma » de Pirandello vu en cours en seconde…)
              La scène du prologue : entrée en scène et réactivité des enfants. Le prologue dure environ 15 minutes et c’est un morceau de bravoure ! « Les enfants » sont appelés par Carolina qui entre à grands cris sur la scène.
              Quand ils sont installés, elles commencent leur discours. Le texte postule la présence du public et implique une série de réactions qui amènent les enfants à réagir. Les Befana leur indiquent à quels moments elles attendent une réaction (interrogations, applaudissements, excitations), mais en même temps, elles captent l’intensité de leurs regards. Et Jenny confie que c’est un réel plaisir de raconter cette histoire devant l’émerveillement de ses partenaires !
 
« … Carolina : à un enfant dans l’assistance.
Descendante du Petit Prince tombée d’avion ?... Non !... Drôle de poisson volant surfant sur une vague de nuages ?... Non !... Espèce de rêveuse aux cheveux d’or tombée des nues !... Non !... Non et non ! Niente cosi… »
 
Strano pesce caduto delle stelle?...... Niente cosi !

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Répétition du 6.02 (3/7)

Publié le par Eric Bertrand

              Pour la première fois aussi sur la scène, avec l’aide d’Alain, nous avons tenu à mettre en perspective la série musicale qui accompagne les scènes : cela donne de la profondeur à l’acte. Du rythme aussi.
              Quelques temps forts, « Via con me » de Paolo Conte quand les « Befana » essaient de danser et s’essoufflent, les rebonds sur le dernier Celentano, leur moment de rêverie amoureuse sur Cocciante et « il mio rifugio », celui de Gilda, lascive sur « Gli amanti di Roma », la parade de Gigi sur « l’Italiano » de Tutto Cuttogno et enfin le désoeuvrement des deux garçons sur Zucchero « Senza una donna » que je traduis pour eux sous la forme : « privé de femmes » !
              Une parenthèse demain… Reprise du blog lundi matin…
Senza una donna, solamente masquerri !

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Répétition du 6.02 (2/7)

Publié le par Eric Bertrand

Pour redonner le moral à la troupe, rien de tel qu’un filage (même si, pour celles qui arrivaient, cette approche avait de quoi inquiéter…). J’ai fait quelques interruptions pour rappeler les grandes lignes mais globalement tout a pu se dérouler sans difficultés.
              Musique, bruitages, lumières, chronométrage, tournage, bref, il y avait de la variété sur la scène. Alain avait notamment préparé des bruitages qu’il a distillés tout au long de l’acte… D’abord, quand Gilda apparaît sur le ponton, à la scène 1, le spectateur entend la rumeur de la mer et quelques mouettes… De quoi se mettre dans l’ambiance ! Aussi bien côté public que côté scène… C’est important pour Gilda qui en profite pour se délasser et jouir de l’air du temps.
 
« (…) Gilda : il est à peine huit heures du matin… Qu’on est bien ! Elle se redresse, fixe l’horizon. Ma nouvelle maison est en face, à Torremuzza... Tout là-bas, sur la plage… Elle est blanche. Blanche sous le ciel bleu. Elle est belle ! Une maison de carte postale… Sur la colline, on distingue le village de Santo Stefano di Camastra. Le village de la céramique !... C’est l’été (…) »
 
Sono bella sotto il sole del mattino...
 
              Puis nouveau bruitage d’eau clapotante quand Francesca aborde au ponton. Enfin, au bar, scène 5, bruits de rue, klaxon…

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