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Hillerman, Robinson et réminiscences (Cadeaux sous le sapin (2/2))

Publié le par Eric Bertrand

            Parmi les chapitres que j’évoquais hier, relativement aux perspectives ouvertes par les cadeaux de Noël, j’en privilégierai trois :
 

-          Le chapitre « Pour y voir Clerc » à travers l’ouvrage consacré à Julien Clerc… Quand on tourne les pages, ce sont de vieilles photos, des premières télés, des pochettes d’album, autant d’images qui, à leur façon, jouent le rôle que je décris dans mon livre quand j’évoque l’effet auditif des chansons de Julien. Cette fois, la sensation n’est pas auditive, mais visuelle, ce sont notamment les pochettes plastifiées des disques que m’offraient, pour chaque Noël ou anniversaire, mes parents ou mes grands-parents. Alors j’entrainais le précieux césame vers le mange-disques et j’avalais les chansons et pas des "ptits pois lardons ! (astuce réservée aux initiés au répertoire de l'interprête de Roda Gil !… )

-          Le chapitre « américain », avec le roman de Tony Hillerman qui raconte une enquête en territoire navajo, et celui de Carter qui évoque l’éducation qu’un petit garçon reçoit de ses grands parents Cherokee.

-          Le chapitre « voyage » à travers le thème de Robinson Crusoé qui ne cesse de m’interroger (j’étudie en ce moment avec les 5°, « Vendredi ou la vie sauvage », après avoir étudié en seconde «les Limbes du Pacifique ») Fidèle lecteur de Claude Lévi-Strauss, Tournier réinterprête admirablement le mythe dans ces deux romans… De quelle façon Defoe raconte-t-il l’histoire réelle de cet Ecossais nommé Alexander Selkirk ? Ce sera l’occasion d’un prochain article dans ce blog !

                En attendant, nous sommes deux à lire cet ouvrage car deux « mains » m’ont offert le livre de Poche et je me suis fait un plaisir de l’offrir à mon frère qui est aussi le premier à m’avoir signalé l’intérêt des « Limbes du Pacifique » !

                Je le revois m’attendant à la table d’un café du centre ville de Nantes, il était plongé dans le roman qu’il relisait inlassablement et c’était précisément celui de Tournier !

Visiting Sinclair Girnigoe with Ian
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B
J'ai en tête une scène qui, il y a de fort nombreuses années..., m'avait incroyablement marquée, et je ne sais dans quelle ouvrage elle était extraite ; le Robinson, désespéré par la solitude et l'absence d'espoir, retournait régulièrement dans une sorte de "nid" trouvé par hasard dans la falaise ; il s'y laissait glisser : là, tout était noir, chaud, plumeteux et douillet. Cela lui permettait une sorte de "regression" où il ne pensait plus, ne ressentait plus, juste dans un bien être amniotique... Le professeur nous ayant révélé la métaphore du ventre de la mère... Cette révélation ne m'a jamais quittée...
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