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De la chlorophylle de « la Californie » aux « Bassins de chlore »

Publié le par Eric Bertrand

Parmi les premières chansons de Julien Clerc que je découvrais après 68, il y avait « la Californie » qui me parlait de Dylan, de Jack London et de Jack Kérouac, des plaines d’exil du Sertao et des « grands mouchoirs » des Niagara Falls.

Les « chemins picotés par les blés » de Rimbaud, de Whitman, « les pistes des savanes » des beatnicks et des hippies étaient envahis d’insectes et de fleurs sauvages qui fleuraient bon la Liberté, « tous les parfums de la Chine et tous les Japons dorés »… et « Let the sun shine ».

        Julien chante encore en cette année si particulière de ses cinquante ans de carrière. Et il accompagne toujours notre époque,  « Son tintamarre », ses portes qui se ferment, ses murs qui s’érigent, ses acides à la biodiversité, ses « plages qu’on privatise »… Il redit « ce monde glacé de solitude » et dénonce ces « bassins de chlore » au fond desquels, c’est une chance, ne tombent jamais ses chansons chlorophylles.

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