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Manon, la facétieuse

Publié le par Eric Bertrand

Face à Samantha l’universitaire qui « cherche à faire son intéressante devant le chef », voilà Manon, aussi jeune mais beaucoup plus facétieuse et mutine. Elle n’arrive pas à prendre les choses au sérieux, et même face au « cas pathologique », choisit de s’amuser. Elle trouve que Sergio est marrant avec ses histoires de hanneton et de Marilou, la fille du calife de la « mille et deuxième nuit » !

« (S’emparant du bocal et s’amusant à le mettre à son oreille) c’est génial, on est comme au pays d’Alice de Lewis Caroll... tu as raison, Sergio, le hanneton parle ! Il est même très drôle et séduisant ! Il a la classe ! »

Manon trouve son modèle dans la chanson « Manon » dont la figure est empruntée à la fameuse « Manon Lescaut », la « perfide Manon » qui rend si malheureux le tendre et vulnérable chevalier Des Grieux, conquis par ses charmes.

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Samantha, disciple du docteur Freud

Publié le par Eric Bertrand

Samantha tient une place à part parmi le groupe un peu fou des infirmières. C’est une jeune étudiante qui vient de terminer ses études et qui est toute fière de montrer aux autres ce qu’elle en a retenu, en l’occurrence les leçons du docteur Freud ! Elle met directement en application ces théories quand elle s’adresse à Sergio : « Essaie de te concentrer, refoule les penchants qui t’habitent ! Réconcilie ton ça avec ton moi, ton moi avec ton surmoi et appuie-toi sur moi ! » Elle trouve son modèle dans l’album de Serge : « You’re under arrest », où la malheureuse Samantha est une junkie qui s’est « foutue en l’air comme Edith... »

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Jane B, la conciliante

Publié le par Eric Bertrand

Dans le « bataillon des infirmières » qui soignent « le patient schizophrène, figure la douce et conciliante Jane B qui est prête à tout pour être agréable à Sergio, même à croire en son histoire farfelue de hanneton et de « radio Pou ». L’actrice qui interprétait ce rôle avait affecté un petit accent à la Jane qui convenait parfaitement. La chanson est imitée du poème de « Lolita », le roman de Nabokov et la musique est inspirée d’un prélude de Chopin que voici, faites le rapprochement !

https://www.youtube.com/watch?v=ef-4Bv5Ng0w

Gainsbourg. Birkin

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Judith de « la blanche clinique neuro psychiatrique »

Publié le par Eric Bertrand

Dans la galerie de personnages de « Ma Rue de Verneuil », il ne faut pas oublier le groupe des infirmières... Et, dans le roman, celle qui s’appelle Judith, joue un rôle capital. C’est grâce à elle, à sa douceur et à son tact qu’elle accède au « journal de Sergio » et que, de ce fait, le lecteur découvre toute l’histoire...

Dans la pièce comme dans le roman, tout commence en effet dans l’univers psychiatrique. La folie tient une grande place dans les chansons de Serge. Elle est un moteur de sa poésie, ce côté étrange, surréaliste, qu’on trouve aussi chez l’un de ses auteurs favoris, le comte de Lautréamont, comme dit la chanson de Birkin : « Lautréamont, les Chants de Maldoror, tu n’aimes pas, mois j’adore ! »

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Quand Hardy rencontre Hardy

Publié le par Eric Bertrand

Les présentations ayant été faites, passons à l’histoire et aux nombreux clins d’œil à l’œuvre de Serge. Puisque nous en étions arrivés à Hardy (alias Laetitia) restons avec lui. Les plaisirs de la scène et du Kangourou n’ont qu’un temps dans la pièce qui, de comédie érotico sentimentale vire au drame et à la tragédie.

Dans cette logique désespérée, les personnages amusants et facétieux tombent l’un après l’autre les masques et révèlent leur « fêlure existentielle ». Sous ses airs charmeurs et efféminés, Hardy est un être violent, sadique et sanglant, cherchant avant tout à tirer du plaisir de la souffrance des autres... L’argent, ça brûle les doigts, mais ça peut aussi te brûler le bide ou autre chose !

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